Hotan - Pékin.

Dernière demie-journée au Xinjiang, cet après midi nous prenons l'avion pour Pékin.

Avant de partir deux petites visites sur une proposition du chauffeur.

La première est à une fabrique de tapis.On rentre dans l'atelier de confection où des femmes et un seul homme réalisent des tapis. Chose rarissime : personne ne vient à notre rencontre pour tenter de nous vendre des tapis, nous nous promenons à notre guise à travers l'atelier, qui réunit une bonne trentaine de tisseurs.

Elles sont par groupes de 2 à 6 installées devant le métier. Certaines sont accompagnées de leur enfant (ce sont les vacances scolaires, ce qui justifie la présence d'enfants...). Puis on passe par la salle d'exposition - vente , pour nous bien sûr il n'est pas question d'acheter, la plupart de ces tapis sont très grands, il y a cependant de petits tapis en soie qui peuvent être utilisés comme tapisserie, les prix sont très élevés, de l'ordre de 200 000 yuans ( 25 000 euros).

Deuxième visite, le lieu où se négocie la jade, Hotan est une ville proche des lieux d'extraction de cette pierre.

Deux méthodes pour extraire cette pierre, méthode industrielle avec des pelleteuses, et méthode artisanale : des gens se promènent dans la rivière et cherchent parmi toutes les roches charriées par la rivière, mais aujourd'hui la rivière est en crue et il n'y a presque pas de chercheurs (d'après le guide le jade artisanal se négocie plus cher que l'industriel).

Tout près de la rivière se tient le dimanche matin le marché de négoce du jade et autour de nombreuses boutiques où la pierre est travaillée et vendue en bijoux.

Vers 3 heures il est l'heure d'aller a l'aéroport.

Là encore de nouveaux contrôles.

Le premier pour entrer dans l'aéroport, il faut passer par le détecteur avec tous nos bagages, et bien sûr ils trouvent des choses suspectes, un couteau, une petiite bombe à raser, on comprend pas puisque ces bagages vont dans la soute, il n'y a rien à faire, ils veulent voir, puis ils nous laissent passer.

Deuxième passage par le détecteur de nos bagages de soute, là se pose le même problème, nos bagages sont encore arrêtés. Bernard explique que lors de la première verification , on nous a laissé passer, après vérifications nos bagages partent enfin.

Troisième passage par le détecteur celui des passagers suivi de palpations fort désobligeantes. On vide le sac photo de Jacques qui était suspect aux yeux des contrôleurs. Jacques risque la fusillade car il fait remarquer qu'on a oublié de sortir du sac le PQ, chacun sait que c'est une arme fatale... Dernier détail, on nous fait enlever nos nu-pieds, et on nous fait lever tour à tour chaque pied, pour vérifier quoi ?... On ne saura pas !

Nous voilà enfin dans l'avion, pour un premier vol de1,30 h pour Ouroumqi, avec une escale de 1 h, puis un deuxième de 2h pour Pékin.